Les Français avaient
oublié ce roman, ancêtre de tous les thrillers, qui fascinait Borges et rendit
jaloux Dickens (roman publié ici pour la première fois en version intégrale).
Il nous révèle une sorte de " Hitchcock de la littérature " : suspens,
pièges diaboliquement retors, terreurs intimes, secrètes inconvenances - rien
n'y manque. Pourtant le chef-d'oeuvre de Collins n'a jamais cessé d'être dans
les pays anglo-saxons un succès populaire : l'un des plus sûrs moyens, en tout
cas, d'empêcher l'innocent lecteur de dormir.
Editions
Phebus
Publié
en 1998
554
pages
A
propos de l'auteur : ici
Ce
roman est dans ma PAL depuis 7 ans, je me souviens l'avoir acheté lors du
premier salon du livre de Paris auquel je suis allée sur les conseils d'une
copine du potinoir et puis comme souvent je l'ai laissé prendre la poussière
sur mes étagères.
Pour
le défi 2017 il me fallait un roman se déroulant à l'époque victorienne et
comme je n'avais pas autre chose à me mettre sous la dent je l'ai ressorti pour
le lire.
Et
bien je ne vais pas vous cacher que cette lecture a été longue et très
fastidieuse et ceci malgré une intrigue intéressante et des personnages assez
fascinants.
En
effet l'histoire met une éternité à s'installer, c'est long, ça part dans des
tas de descriptions (si vous me suivez-vous savez que ce n'est pas trop ma
tasse de thé) et dans tous les sens.
Bref
l'auteur met très longtemps à installer son atmosphère et son intrigue et ça
j'ai vraiment du mal à apprécier un roman qui traine autant en longueur.
En
fait un regain d'intérêt apparait vers le milieu du roman et hélas l'épilogue
est de nouveau tellement long à arriver que le livre a failli me tomber des
mains.
Après
il reste l'écriture qui est vraiment très belle et brillante mais
malheureusement cela ne suffit pas, pour moi, à donner l'élan nécessaire à une
lecture plaisante et à sauver ce roman de l'ennui.
Bon
voilà je suis passée à côté de cette histoire et je me suis ennuyée en la
lisant. Dommage mais rien de grave ce roman a déjà largement rencontré le succès,
on le considère d'ailleurs comme l'ancêtre des thrillers.
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