Jean Louise Finch,
dite « Scout », l’inoubliable héroïne de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, est
de retour dans sa petite ville natale de l’Alabama, Maycomb, pour rendre visite
à son père Atticus. Vingt ans ont passé. Nous sommes au milieu des années 1950,
à l’aube de la déségrégation, et la nation se déchire autour des questions
raciales. Confrontée à la société qui l’a façonnée mais dont elle s’est
éloignée en partant s’établir à New York, Jean Louise va découvrir ses proches
sous un jour inédit et voir vaciller toutes les fondations de son existence,
politiques, sociales et familiales.
Va et poste une
sentinelle est le deuxième roman de Harper Lee, mais fut écrit avant le
mythique Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, qui reçut le Prix Pulitzer en 1961.
Dernier volet de ce qui devait être au départ une trilogie romanesque dont
l’Oiseau moqueur aurait été le premier tome, ce roman inédit marque le retour,
après soixante-cinq ans de silence, de l’un des plus grands auteurs américains
du siècle.
Editions
Le Livre de Poche
352
pages
Publié
le 28 Septembre 2016
A propos de l'auteur : ici
Ce roman qui est la suite de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur a
été écrit avant celui-ci et n'était pas au départ destiné à être publié et il a
fallu attendre 65 ans pour qu'il paraisse.
Pour qui, comme moi, a adoré le premier tome, il est toujours
inquiétant de lire une suite car le risque de déception est grand. Ce ne fut
pas le cas dans cette histoire mais j'avoue que mon ressenti est assez mitigé
quand même.
Si j'ai adoré retrouver Scout devenue une jeune femme libre qui
est partie vivre à New York et qui est de retour à Maycomb pour voir son père,
le charme n'est pas aussi fort que dans le premier tome.
La situation a peu évolué, les problèmes raciaux sont toujours
là dans cet état de l'Alabama et Scout va découvrir sa famille et son entourage
sous un jour qu'elle ne soupçonnait pas.
Si l'écriture est toujours aussi agréable, le rythme de
l'histoire est moins intense et surtout moins addictif que dans l'oiseau
moqueur, je me suis souvent ennuyée en lisant les états d'âme de Scout et de
son père.
Des jolis moments qui reprennent le passé de Scout et de son
frère, une fin qui explique beaucoup de choses et remet les pendules à l'heure
mais malgré tout cela une impression de mitigé qui me donne à penser que peut-être
il aurait été plus judicieux pour moi de
ne pas lire cette suite et de rester sur le coup de cœur du magnifique et
inoubliable « Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur ».
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