lundi 6 août 2012

L'homme qui voulait vivre sa vie - Douglas Kennedy





Ben Bradford a réussi. La trentaine, avocat compétent, un beau poste dans l'un des plus grands cabinets de Wall Street, un salaire à l'avenant, une femme et deux fils tout droit sortis d'un catalogue Gap. Sauf que cette vie, Ben la déteste. Il a toujours rêvé d'être photographe. Quand il soupçonne que la froideur de son épouse est moins liée à la dépression postnatale qu'à une aventure extraconjugale, ses doutes reviennent en force, et avec eux la douloureuse impression de s'être fourvoyé. Ses soupçons confirmés, un coup de folie meurtrier fait basculer son existence, l'amenant à endosser une nouvelle identité... De New York aux splendides paysages du Montana, une histoire d'humour et d'émotion, et un héros extraordinairement attachant, prêt à payer le prix pour vivre sa vie.



Editions Pocket
Publié en 2010 
 497 pages
A propos de l'auteur : ici


Je ne suis pas une super grande fan de Douglas Kennedy mais dans l'ensemble je trouve ses romans plutôt pas mal et se lisant bien.
Ce roman m 'a été offert lors d'un swap par ma copine Lovecats et comme il faisait partie du Baby Challenge Drame de Livraddict, je l'ai embarqué dans ma valise.
Alors disons le tout de suite, ce n'est pas le roman de Kennedy que j'ai préféré, celui ci se lit bien mais j'ai eu l'impression pendant tout le livre de lire une histoire déjà vue et revue. Le type, mal dans sa vie, qui rêve d'une autre existence,d'un autre métier et qui comme par hasard, après avoir tué l'amant de sa femme, se retrouve à usurper l'identité de cet homme, cette personne exerçant bien sur le métier qu'il révait de faire, j'ai eu comme la sensation que ça avait été déjà traité tant en littérature qu'au cinéma .
Si jusque là , j'ai réussi à suivre sans trop de mal l'intrigue , ensuite les choses se sont gâtées. La psychologie du personnage principal m'a vraiment perturbée, j'ai vraiment eu du mal à être touchée par ce type, de plus j'ai eu l'impression de telles invraisemblances et d'un tel manque de crédibilité que je n'ai pas accroché à la deuxième partie du roman, même si celle ci est menée tambour battant, si l'on rajoute que le début du roman est très lent, ça donne une idée du degré de mon insatisfaction globale concernant ce livre.
Ce qui sauve ce roman du naufrage complet, à mon humble avis encore une fois, c'est l'écriture de Douglas Kennedy qui parvient toujours à nous captiver et c'est la patte d'un grand écrivain de parvenir à nous faire terminer un roman auquel on ne croit pas du tout et qu'on trouve totalement invraisemblable.
Je n'en ai pas fini avec Douglas Kennedy mais une certitude , ce roman ne restera pas dans mes annales personnelles.


Ce roman entre dans le cadre du :


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