dimanche 31 août 2014

La cicatrice du diable - Laurent Scalese



Paris, de nos jours… Après la défenestration d'un scénariste du bureau de Cécilia Rhodes, célèbre productrice, le commissaire Milot, chargé de l'enquête, est peu convaincu par la thèse du suicide. Il établit un parallèle avec la mort de Lucie Drax, une jeune scénariste qui travaillait pour Cécilia trente ans plus tôt. Une affaire qui semble liée à l'histoire personnelle de Milot. Autour de cette femme prête à tout pour parvenir à ses fins, gravitent un assistant fou amoureux, un mari richissime et un scénariste raté qu'elle exploite. Des pantins qui ne tarderont pas à vouloir jouer leur propre rôle… Découvrant une femme impitoyable, le commissaire n'hésitera pas à faire saigner une ancienne et effroyable blessure : la cicatrice du diable. Avec ce nouveau roman policier, Laurent Scalese offre à son lecteur une plongée fascinante dans le milieu du cinéma, univers qu'il connaît bien pour le fréquenter depuis longtemps. Une atmosphère oppressante autour d'une intrigue bien ficelée. 


Editions Pocket (thriller)
Publié en 2011
320 pages
A propos de l'auteur : ici



Une lecture commune avec les Readers permet à ce roman de remonter dans les hauteurs de ma PAL et ce fut vraiment une bonne idée de l'emmener en vacances, car c'est une histoire vraiment accrocheuse qu'on lit avec grand plaisir sur la plage par exemple.

On est dans le milieu du cinéma que connait bien l'auteur. Un scénariste s'est donné la mort en se jetant par la fenêtre mais la police, en la personne du commissaire Milot, ne croit pas au suicide et se lance dans une enquête acharnée pour faire éclater la vérité.
Milot a des comptes à rendre avec ce milieu et surtout avec Cécilia Rhodes la célèbre productrice pour des raisons très personnelles. La vérité surgira t'elle enfin?

L'intrigue est machiavélique à souhait et même si le début de l'histoire est un tantinet long, on n'a aucune envie de raccrocher. Les personnages sont très bien mis en scéne et leur psychologie est très fouillée. Les félures de chacun apparaissent ou transparaissent au fil des pages. La manipulation, le pouvoir de l'argent, du sexe, l'usurpation sont les maitres mots de cette intrigue.

Une écriture nerveuse mais fluide compléte le tableau.

Il s'agit donc d'un excellent roman, qui nous emporte et qu'on n'arrive pas à refermer avant le mot fin.


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